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J'ai trouvé le Dieu que je réclame 

J'ai trouvé le Dieu que je réclame, la Croix m'a dit son Nom, et ce Nom est Amour !

Car celui qui mourut de ce supplice infâme, est descendu vers nous du Céleste séjour.

Il est le fils de Dieu qui fait de moi son frère, le Dieu qui s'est montré,

le Dieu qui s'est donné ; Et mon cœur a compris cet étonnant mystère,

qui semble une folie à mon esprit borné. Je connaissais de Dieu la Force et la Sagesse,

lorsque je contemplais la nature et ses lois ; Je connaissais Sa Bonté,

j'éprouve Sa Tendresse, quand mes regards enfin s'arrêtent sur la Croix ! 

Car ce Dieu, je le vois qui souffre et qui s'immole,

pour un être déchu contre Lui révolté ;

Ô, merveilleux Amour dont aucune parole, 

de la terre ou du ciel ne dit l'immensité.

Devant ce sacrifice, aussi grand que Dieu- même,

je ne peux pas douter, je m'incline et je crois !

Il ne fallait rien de moins à ma misère extrême,

que l'Amour infini de Yeshouah sur la Croix ! 

Théodore Austin-Sparks

Jésus, sûr compagnon de mon pèlerinage, J'ai tout en toi : Amour et Joie, Lumière et Paix, Toi-même es la portion de mon bel héritage, Je suis comblé : Je vais vers toi ; Ici, je t'ai.

Auteur inconnu 

 

 

 

 

 

 

 

 

Un voile obscure

Un voile obscur, impénétrable,
Glace les hommes de terreur ;

            D’un jugement inexorable
            Il est le signe précurseur.

Et tout être vivant frissonne,
            En son âme impressionné,
            Quand un cri déchirant résonne :
            Le cri du Juste abandonné.

Ce cri, mon cœur a pu l’entendre,
            Il y reste toujours gravé ;
            À mon âme il a fait comprendre
            « Pourquoi », Jésus, tu m’as sauvé.

Le châtiment dont Dieu t’accable,
            Rien en Toi ne l’a mérité ;
            Mais il délivre le coupable
            Des peines de l’éternité.

Divin Sauveur, en ta présence,
            Le racheté crie à son tour :
            « POURQUOI ! POURQUOI ! tant de souffrance ? »
            C’est le mystère de l’amour.

Ici-bas, Jésus, je t’adore ;
            Si tu souffris, ce fut pour moi.
            Là-haut, je saurai mieux encore
            Ma part au douloureux « POURQUOI ».

Maurice Koechlin – « Messager évangélique » (1937)

 

Je n'attarderai pas mes regards en arrière 

Je n'attarderai pas mes regards en arrière,

Dieu connaît les faux-pas, les stériles élans,

Les heures gaspillées et la saveur amère

Des larmes au réveil si lourd des reniements.

 Entre tes mains, je laisse tout Lui même efface

Toute noirceur inscrite aux pages du passé,

Il pardonne, Il oubli, dans l'ineffable Grâce,

Qui suit, pas après pas, Celui qu'elle a sauvé.

 Je ne veux pas du lendemain, me mettre en peine,

Dieu a tracé pour moi le chemin, court ou long,

Uni ou raboteux, qui vers le but me mène,

Vers Jésus qui m'attend là-haut dans sa maison.

Il a promis d'être avec moi au long des traites,

De charger mon fardeau, bien trop pesant pour moi,

D'apaiser mes pourquoi, de m'offrir la retraite,

De son cœur, constamment accessible à ma foi.

Ni sur la route d'hier, ni sur celle inconnue,

De demain, mon regard...Pour hier, je Le bénis ;

Pour demain j'ai confiance, aujourd'hui que ma vue

Sur Lui se fixe. Ô mon Sauveur ! Tu me suffis !